mardi 31 mai 2011

IT WAS THE FUCKING WAR


AFTER 3 MONTHS OF HARD WORK, WE DID IT !!!!! THE FIRST SEBASTIAN LIVE WAS AWESOME, 4000 PEOPLES WENT TOTALLY CRAZY AND WE ARE VERY POUD TO ANNOUNCE THAT WE GONNA TOUR REALLY SOON ALL OVER THE WORLD WITH IT SO CHECK OUT THE DATES!!!
FOR MY PART , I JUST WANT TO THANK EVERYONE INVOLVED IN THIS PROJECT, SPECIALLY SEBASTIAN WHO LET ME DO WHATEVER I REALLY HAD IN MIND.
AND TO FINISH I WOULD LIKE TO THANKS MY BEAUTIFULL LOVE AND TO EXPRESS ALL MY GRATTITUDE TO THE GREAT ARTIST THAT IS, WAS AND ALWAYS WILL BE A GREAT INSPIRATOR TO ME, THE ONE AND ONLY GASPAR NOÉ.
THANX
X

vendredi 15 avril 2011

Play a song for me

Dans un village perdu au fin fond du brésil, Tambourine Man, 16 ans, trompe son ennui grâce à son blog et à son amour pour la poésie. Fan absolu de Bob Dylan, il rêve en secret de la fille qui poste jours après jours ses vidéos sur son site. Mais bientôt le retour au village d’un sombre inconnu va raviver des souffrances que beaucoup tentaient d’oublier. Mystérieux et introspectif, le premier film du jeune Esmir Filho (26 ans) est certainement l’un des plus beaux exemples de cinéma 2.0. Avec un dispositif proche de l’art contemporain, le réalisateur brésilien nous fait avancer à tâtons le long d’un couloir brumeux où morts et vivants, réel et virtuel, technologie et ruralité se télescopent à l’envie pour définir l’univers mental d’un adolescent d’aujourd’hui. Déclinant le web et son monde virtuel comme autant de motifs mystiques, le cinéaste, sous de faux airs contemplatifs touche au fantastique le plus absolu et réalise le meilleur film de fantômes depuis bien longtemps.

PLAY A SONG FOR ME : BANDE-ANNONCE VOST di baryla

La solitude des nombres premiers

Dès l’ouverture, le constat est sans appel. L’Italie a enfin retrouvé un auteur digne de revitaliser un cinéma aujourd’hui laissé en friche. À cheval sur quatre époques, cette « solitude » suit, de 1984 à nos jours, le destin de deux égarés amenés à se croiser inlassablement. Rappelant par plusieurs aspects « les amants du cercle polaire » de l’espagnol Julio Médem, ce récit, toujours trouble grâce à son angoisse sous jacente nous mène par le bout du nez sans jamais ménager sa tension. Adapté du best seller éponyme de Paolo Giordano, le film ne se résume pas à son intrigue, mais parvient avant tout à révéler un style et donc un auteur fulgurant. Ici le message est clair, l’enfance définit irrémédiablement l’humain jusqu’au moment où il parvient enfin à en faire son deuil et s’accepter en tant que tel. Une œuvre âpre et intense à découvrir de toute urgence.

La Ballade de l'Impossible (Norwegian Wood)

Révélé durant les années 90 avec « L’Odeur de la papaye verte » et « Cyclo », Tran Ahn Hung, réalisateur franco-vietnamien discret et exigeant a durant près de vingt ans aiguisé son style. Arrivé aujourd’hui à une maîtrise totale de son art, il délivre avec cette « ballade » un film visuellement époustouflant où la sensation est à chaque plan présente. De la photo de Mark Lee Ping-Bin (In the mood for love) à la musique de Jonny Greenwood (Radiohead), tout dans ce voyage confine au sublime. Adapté du roman d’Haruki Murakami, le film met en scène l’éclosion du désir de jeunes adultes sur fond de révolution culturelle au Japon. Watanabe, étudiant fraîchement débarqué à Tokyo retrouve Naoko qu’il n’avait pas revu depuis le suicide de leur ami commun Kizuki. Ils deviennent à leur tour amants mais Naoko souffre de plus en plus du deuil alors que Watanabe, fou amoureux se résigne à tomber dans d’autres bras. Emprunt de nostalgie sixties et faisant la part belle au non dit et à la contemplation, ce film d’une beauté rare pourra néanmoins paraître un peu longuet aux moins habitués.

dimanche 20 mars 2011

Road To Nowhere

À une époque où le cinéma rime plus que jamais avec divertissement, il reste ça et là certains francs tireurs qui, films après films, tente d’aborder leur art tout en conservant les fondamentaux de cette pratique : Enrichir le médium, proposer des solutions de traverse, redéfinir sa forme en pensant sa fonction même. Monte Hellman, cinéaste génial et maudit, fait parti de ceux là. Auteur du mythique the Shooting et du cultissime Macadam à deux voies, il revient aux affaires en grandes pompes avec ce qui est sans nul doute LE chef d’œuvre de l’année. Récompensé par un Lion d’Or d'honneur à la dernière Mostra de Venise, ce Road to nowhere dépeins les égarements d’un réalisateur aux prises avec son sujet, son actrice et le fait divers dont il s’inspire. Mélangeant réalité et fiction, film noir et cinéma expérimental, mise en abyme et polar, le cinéaste apporte à bientôt 80 ans la vitalité qui manquait désespérément au 7ème art. Entièrement réalisé avec un appareil photo numérique, le film marque non seulement le renouveau d’un auteur trop souvent oublié mais prouve également que cinéma exigeant ne rime pas forcément avec lancinant. À noter également pour tous les amoureux du cinéaste la sortie de « Sympathy for the devil », livre d’entretien passionnant qui permet de comprendre au mieux l’œuvre de ce grand monsieur.

Essential Killing

Ovni cinématographiquement intransigeant aussi politique que poétique, Essential Killing est un film rare, tranchant, indispensable. En plus d’avoir gagné le prix spécial et le prix d’interprétation masculine pour Vincent Gallo à Venise, le film marque également le grand retour de Jerzy Skolimowski derrière la caméra. En effet, le cinéaste polonais qui a fait ses classes aux côtés de Polanski dans la prestigieuse école de Lodz avait délaissé les plateaux pour la peinture et la poésie. Il revient aujourd’hui toujours hanté par la guerre et ses atrocités. Essential killing met en scène la fuite d’un taliban aux abois, traqué par une milice américaine. Ici le constat est clair, pour Skolimowski, la guerre réduit l’être humain à un animal sanguinaire. Film contemplatif quasi muet, Essential Killing ne sombre pour autant jamais dans le lénifiant et permet grâce à la maîtrise stylistique de son auteur de s’interroger sur la portée philosophique de la parabole ici délivrée. Une oeuvre totale à ne surtout pas rater.

mercredi 23 février 2011

Sebastian//Total


SEBASTIAN TOTAL (X rated)
envoyé par revenge001. - Clip, interview et concert.
Finaly this is the new video i directed for Sebastian's oficial debut album "Total". Enjoy it! Or maybe not...

mardi 15 février 2011

RANGO

On le sait, le cinéma d’animation est, depuis l’ère Pixar, un genre aussi apprécié des enfants que des adultes. Rango n’échappe pas à la règle, loin de là. Ultra référencé et plus sombre que les films d’animation habituels, il ravira surtout les plus grands par son sous-texte freudien et ses nombreux clins d’œil. Grâce à la métaphore du caméléon, animal polymorphe par excellence, c’est ici la thématique de la personnalité qui est abordée. Rango, dramaturge reptilien à la recherche de son identité, se retrouve catapulté dans le désert Mojave et devient grâce à sa verve inimitable le shérif de Dirt Town. Notre héros ainsi plongé dans un univers inconnu pourra enfin se créer un personnage à la hauteur de ses ambitions. Conte philosophique narré par un chœur antique de hiboux Mariachis, le film de Gore Verbinski (le Cercle, Pirate des caraïbes) a mis de côté la 3D préférant se concentrer sur une narration ciselée, des personnages fouillés et des séquences d’action bourrées d’humour. Citant à l’envie Las Vegas Parano, Arizona junior ou Apocalypse now, Rango, en plus d’être du pur bonheur animé, est d’ors et déjà un des grands films de l’année.

The Fighter

On connaît la fascination de l’Amérique pour les Biopics, ces histoires vraies, parfois incroyables, qui commencent en général mal avant d’atteindre l’apothéose. Faute d’Histoire propre, les USA se sont créés une mythologie contemporaine, à grand renfort de destins contrariés et de Succes-stories ordinaires amplifiée par un amour immodéré pour la rédemption, valeur chrétienne par essence dont le film de boxe en serait la parabole idéale. Égrainant les motifs forts d’une nation encore adolescente (le travail, la pugnacité, le mythe du self made man), David O’Russel se sert jusqu’à la caricature des convictions de l’Amérique profonde pour arriver à ses fins : Émouvoir par le sensationnel du quotidien, spectaculariser le commun. Reprenant un schéma qui s’inspire autant de Rocky que de Raging Bull ou The Wrestler (on en est quand même très loin), ce Fighter nous plonge donc dans l’univers white trash de deux frangins boxeurs, l’un, star du passé accro au crack et l’autre, éternel second couteau qui hésite à prendre la place de l’aîné. Le résultat donne un film bourré de pathos, qui enfile les clichés à vitesse grand V. Très honnêtement, cette histoire vraie se regardera mieux en dvd.

Never let me go

Mark Romanek, clipeur star des années 90, se libère film après film de ce qui a fait sa marque de fabrique : Un style agressif et explosif toujours dans la force et la puissance. De moins en moins démonstratif, son nouveau film pèche au contraire par excès de retenu. Avec Never let me go, le réalisateur s’adonne à la contemplation en se tournant vers des motifs K.Dickien au moment même où la controverse autour des bébés-médicaments refait surface. Adaptant une nouvelle de l’écrivain japonais Kazuo Ishiguro, il nous conte l’histoire d’amour contrariée de Kathy et Tommy, nés et élevés en batterie afin de servir de donneur d’organes. Sorte de Bienvenue à Gattaca expurgé d’imagerie futuriste, le film, s’il reste bel et bien dans le champs de la science fiction, louche perpétuellement vers le réalisme poétique en recyclant l’esthétique de Breaking the waves sans toutefois jamais lui arriver à la cheville. On attend déjà le prochain.

samedi 22 janvier 2011

Au-Delà

Films après films , papy clint ne cesse de s’interroger sur ses propres démons. Après la vieillesse et fatalement la mort dans l’immense Gran Torino, il revient relativement rassereiné en exorcisant ses angoisses grâce à ce film choral pour le moins inégal. Si le segment américain est de bonne facture, avec de réels moments de bravoure (la séduction culinaire par Brice Dallas Howard), l’anglais touchant, malgré un flirt légèrement forcé avec le pathos socio-réaliste d’un Mike Leigh, la partie française est quand à elle absolument désespérante, prouvant qu’il ne suffit pas d’un bon metteur en scène pour faire jouer droit des comédiens (ennes en l'occurence) qui n’ont malheureusement pas la carrure de leurs homologues étrangers. Alors que la critique établie s’est empressé de dézinguer le "nouveau Eastwood", il reste tout de même un point majeur qu’elle n’a pas su relever. Car si les fantômes planent tout au long du film, c’est bien l’ombre de Dickens qui survole totalement le projet. Relecture des « Grandes espérances » et d' « Oliver Twist », « Au-delà » est un grand mélodrame classique qui comme tout film de ce calibre touche tour à tour au poignant utant qu'au ridicule. Un film qui sera inévitablement réhabilité dans quelques années, une fois que le grand Clint aura rejoint David Lean.

TRUE GRIT

Comme chaque année ou presque le nouveau film des frères Cohen est attendu de pied ferme par une critique aux aguets. Après « No Country for old men », chef d’œuvre absolu des deux frangins, « True Grit » utilise à nouveau les grands espaces Américain pour un western, en surface, moins contemporain. Odyssée crépusculaire et récit initiatique à l’envers, « True Grit » est à première vue un grand film classique. En prenant naturellement le parti d’adapter leur ironie à une mise en scène plus académique d’aspect, ils livrent, à l’instar du « Gangs of New-York » de Scorsese , un film somme sur la naissance d’une nation. Et logiquement, c’est tout l’esprit du pays qui est ici raconté, pointé du doigt, raillé. Alors si effectivement le film n’est pas leur chef d’œuvre incontesté, il reste malgré tout une excellente cuvée.

127 HOURS

Depuis toujours Danny Boyle divise. Styliste adolescent pétri de bons sentiments souvent niais, il ne réussit effectivement jamais à présenter autre chose que des produits calibrés, plus ou moins douloureux à regarder. Cette nouvelle livraison n’échappe malheureusement pas à la règle. Version MTV 90’s du très beau « Into the wild », « 127 heures », sous couvert d’histoire vraie, distille à grand renfort d’effets surannés une réflexion éculée sur le sens de la vie. Abonné depuis « Slumdog Millionaire » aux caméras légères, Boyle parie sur les flash-back mielleux pour étayer ce huis clos forcé et ne peut s’empêcher un montage cut qui agace et finit par lasser. Idem pour la BO, qui re-calque ad vitam la recette « Trainspotting » depuis longtemps dépassée. On peut aisément attendre le dvd…

BLACK SWAN

Depuis la claque « Requiem for a dream », chaque nouveau film de Darren Aronofsky est attendu avec ferveur par ses nombreux fans. Avec « The Wrestler », il avait réussi à agrandir de manière significative son cercle d’adorateur et il faut bien l’avouer, ce n’est pas avec « Black Swan » que la folie va s’arrêter. Ce nouveau film, né de la frustration de n’avoir pu réaliser à temps le remake live de « Perfect Blue », est, disons le clairement, le premier chef d’œuvre de l’année. Recyclant tout ce qui a imprimé sa rétine cinéphilique durant des années, Aronofsky transcende ses influences pour livrer une vision noire et obsédante de la dévotion artistique. Citant « le locataire », « the Red shoes », « Opening Night » ou même « Suspiria », ce ciné-fils va bien au-delà de la référence pour créer une œuvre unique, baroque et schizophrène aux allures de trip hallucinée. Un film majeur qui vient d’offrir à la sublime Natalie Portman un golden globe plus que mérité avant, c’est obligé, de recevoir une pluie de petites statuettes dorées. À ne surtout pas rater.