samedi 22 janvier 2011

127 HOURS

Depuis toujours Danny Boyle divise. Styliste adolescent pétri de bons sentiments souvent niais, il ne réussit effectivement jamais à présenter autre chose que des produits calibrés, plus ou moins douloureux à regarder. Cette nouvelle livraison n’échappe malheureusement pas à la règle. Version MTV 90’s du très beau « Into the wild », « 127 heures », sous couvert d’histoire vraie, distille à grand renfort d’effets surannés une réflexion éculée sur le sens de la vie. Abonné depuis « Slumdog Millionaire » aux caméras légères, Boyle parie sur les flash-back mielleux pour étayer ce huis clos forcé et ne peut s’empêcher un montage cut qui agace et finit par lasser. Idem pour la BO, qui re-calque ad vitam la recette « Trainspotting » depuis longtemps dépassée. On peut aisément attendre le dvd…

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