lundi 4 octobre 2010

belle épine


Récit initiatique en parti autobiographique, Belle Épine, souffre des mêmes défauts que la plupart des travaux estampillés Fémis. Pensés comme précieux et intimistes, ils apparaissent finalement si chichiteux et autocentrés que leurs propos finissent forcément par lasser. Prenant racine au début des années 80, le film suit l’errance de Prudence, adolescente endeuillée qui cherche un sens à sa vie dans des motifs contestataires ressassés : Vitesse, sexe et risque au son des courses sauvages d’une bande de motards qui zone le soir à Rungis. Drame juvénile éculé, Belle Épine n’a malheureusement pas la fougue que nécessitait son sujet. Et ça, même le physique avantageux de Léa Seydoux ne parvient pas à nous le faire oublier.

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