lundi 8 décembre 2008

cinéma Fraaaaannnnnçais 1

Tout ça pour ça. À croire que Langmann transforme tout ce qu'il touche en ... merde. Après l'inutile Astérix 3 (mais finalement pas plus mauvais que le Zidi) c'est au tour du Bi-opic Mesrines de décevoir au delà de tout. On espérait après les premières photos Cannoises, découvrir un personnage somme, fier et robuste, incarné par un Cassel enfin prêt. Trompé par le maquillage et les postiches, on a droit a une pantalonade qui hésite entre comédie (franchouillarde) et action (timide) qui ne devrait pas déplaire à l'académie des Césars. On voulait voir une vision âpre et sans concession du système judiciaire français durant les 70's transcendé par un Richet plus que jamais en colêre, on aura, au mieux, un divertisement assez mal foutu (part 1) où la reconstitution toc du pigalle des 60's ne dépareille pas de l'ellipse chichiteuse sensée représenter l'horreur des QHS. Richet, submergé sans doute par le casting des renault 12 oranges pour faire de sa reconstitution la représentation fidèle d'une époque, en a oublié l'essentiel, le cinéma. L'acte 2, plus proche du blockbuster, vous fera néanmoins sourire (ah bon mais c'est une comédie en fait?) par l'interprétention tout en nuance (lol) de Gérard Lanvin. Seule épargnée par ce malheureux ratage, la très belle Ludivine Sagnier, qui de "gouttes d'eaux..." à Swimming Pool, prouve que le sexy est définitivement son unique créneau. Espérons juste que 120 prod (la maison de production de Vincent Cassel co productrice de Mesrines), essaiera de soutenir un peu plus ses auteurs à l'avenir puisque c'est elle qui produit le premier, et déjà attendu, film de Romain Gavras. Fingers crossed.

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